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<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong>Ets. P. M&Ecirc;MES &amp; Fils, Sainte-Hermine, Vend&eacute;e,&nbsp;1900 - 1953</strong></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong>Ets. P. M&Ecirc;MES &amp; Fils, Sainte-Hermine, Vend&eacute;e,&nbsp;1900 - 1953</strong></span></p>
<p>&nbsp;[[Image:Plaque_1.jpg|thumb|center|<span class="comment">(plaque de cadre Blanche-Hermine</span>]]</p>
<p>&nbsp;[[Image:Plaque_1.jpg|thumb|center|<span class="comment">(plaque de cadre Blanche-Hermine</span>]]</p>
<p><em>L&rsquo; e n f a n t du pays<br />Pierre M&ecirc;mes na&icirc;t le 10 f&eacute;vrier 1877 &agrave; Callen dans les Landes, soit deux ans avant l&rsquo;invention de la premi&egrave;re bicyclette &eacute;quip&eacute;e<br />d&rsquo;un syst&egrave;me de transmission par cha&icirc;ne&hellip; Durant cinquante ans, Pierre va cr&eacute;er des v&eacute;locyp&egrave;des dans son atelier herminois, la<br />Blanche Hermine. Apr&egrave;s de bonnes &eacute;tudes primaires et son certificat d&rsquo;&eacute;tudes obtenu, il se destine &agrave; devenir apprenti forgeron. Mais<br />fascin&eacute; par les fameuses bicyclettes, dont on parle tant, Pierre va s&rsquo;empresser d&rsquo;aller voir de plus pr&egrave;s, un grand bi, stationn&eacute; devant<br />la forge. Il veut lui aussi sa bicyclette mais comme il n&rsquo;a pas les moyens d&rsquo;en acheter une, il se d&eacute;cide &agrave; la fabriquer.<br />D&egrave;s sa majorit&eacute; et son apprentissage termin&eacute;, il monte &agrave; Paris. Sur le chemin, il fait halte dans le bourg de Sainte-Hermine,<br />sur son propre v&eacute;lo. Il s&rsquo;y arr&ecirc;te pour gagner quelque argent &agrave; l&rsquo;atelier de m&eacute;canique de Paul-Armand Bouhier. Ses capacit&eacute;s le font<br />embaucher mais pour trop peu de temps, selon les d&eacute;sirs de son employeur et de sa fille, la jeune Armande.<br />Pierre repart mais il promet de revenir un jour&hellip; Il arrive dans la Capitale &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 1895, et r&eacute;ussit &agrave; travailler en tant que contrema&icirc;tre aux c&eacute;l&egrave;bres usines Rochet. Apr&egrave;s ses trois ann&eacute;es de service militaire, Pierre M&ecirc;mes n&rsquo;aspire plus qu&rsquo;&agrave; retrouver le calme et sa passion, la bicyclette. Il regagne Sainte-Hermine et Armande, qu&rsquo;il &eacute;pousera en 1902.<br />Fort de son exp&eacute;rience, il cr&eacute;e un nouveau v&eacute;lo et d&eacute;pose un brevet homologu&eacute;. Sa propre marque est lanc&eacute;e, la Blanche Hermine, produite dans l&rsquo;atelier d&rsquo;Armand Bouhier. Il devient ainsi le premier constructeur de bicyclettes en Vend&eacute;e.<br />Il fonde alors beaucoup d&rsquo;espoir sur les premiers succ&egrave;s des coureurs cyclistes, sur des v&eacute;los de sa marque.<br />En 1924, il devient le premier directeur sportif vend&eacute;en qui engage, sur le Tour de France, sa premi&egrave;re &eacute;quipe, courant, bien<br />entendu, sur des deux-roues Blanche Hermine. Pour prouver la qualit&eacute; de fabrication de ses cycles, la marque participe<br />aux c&eacute;l&egrave;bres Trials Cyclistes de l&rsquo;Auto, et durant quatre ann&eacute;es cons&eacute;cutives, remporte le palmar&egrave;s, devenant ainsi la premi&egrave;re marque<br />nationale pour sa fiabilit&eacute;.<br />Le prix le plus prestigieux qu&rsquo;il remporta fut obtenu en 1923 au Grand Palais des Champs-&Eacute;lys&eacute;es lors de la 18e exposition internationale<br />de l&rsquo;auto mobile, du cycle et des sports. La marque se maintiendra jusqu'en 1953 , en produisant &eacute;galement des cyclomoteurs de 1950 &agrave; 1953.Pierre M&ecirc;mes d&eacute;c&eacute;dera en 1957 &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 80 ans.</em></p>
<p><em><br />Pierre M&ecirc;mes na&icirc;t le 10 f&eacute;vrier 1877 &agrave; Callen dans les Landes, soit deux ans avant l&rsquo;invention de la premi&egrave;re bicyclette &eacute;quip&eacute;e<br />d&rsquo;un syst&egrave;me de transmission par cha&icirc;ne&hellip; Durant cinquante ans, Pierre va cr&eacute;er des v&eacute;locyp&egrave;des dans son atelier herminois, la<br />Blanche Hermine. Apr&egrave;s de bonnes &eacute;tudes primaires et son certificat d&rsquo;&eacute;tudes obtenu, il se destine &agrave; devenir apprenti forgeron. Mais<br />fascin&eacute; par les fameuses bicyclettes, dont on parle tant, Pierre va s&rsquo;empresser d&rsquo;aller voir de plus pr&egrave;s, un grand bi, stationn&eacute; devant<br />la forge. Il veut lui aussi sa bicyclette mais comme il n&rsquo;a pas les moyens d&rsquo;en acheter une, il se d&eacute;cide &agrave; la fabriquer.<br />D&egrave;s sa majorit&eacute; et son apprentissage termin&eacute;, il monte &agrave; Paris. Sur le chemin, il fait halte dans le bourg de Sainte-Hermine,<br />sur son propre v&eacute;lo. Il s&rsquo;y arr&ecirc;te pour gagner quelque argent &agrave; l&rsquo;atelier de m&eacute;canique de Paul-Armand Bouhier. Ses capacit&eacute;s le font<br />embaucher mais pour trop peu de temps, selon les d&eacute;sirs de son employeur et de sa fille, la jeune Armande.<br />Pierre repart mais il promet de revenir un jour&hellip; Il arrive dans la Capitale &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 1895, et r&eacute;ussit &agrave; travailler en tant que contrema&icirc;tre aux c&eacute;l&egrave;bres usines Rochet. Apr&egrave;s ses trois ann&eacute;es de service militaire, Pierre M&ecirc;mes n&rsquo;aspire plus qu&rsquo;&agrave; retrouver le calme et sa passion, la bicyclette. Il regagne Sainte-Hermine et Armande, qu&rsquo;il &eacute;pousera en 1902.<br />Fort de son exp&eacute;rience, il cr&eacute;e un nouveau v&eacute;lo et d&eacute;pose un brevet homologu&eacute;. Sa propre marque est lanc&eacute;e, la Blanche Hermine, produite dans l&rsquo;atelier d&rsquo;Armand Bouhier. Il devient ainsi le premier constructeur de bicyclettes en Vend&eacute;e.<br />Il fonde alors beaucoup d&rsquo;espoir sur les premiers succ&egrave;s des coureurs cyclistes, sur des v&eacute;los de sa marque.<br />En 1924, il devient le premier directeur sportif vend&eacute;en qui engage, sur le Tour de France, sa premi&egrave;re &eacute;quipe, courant, bien<br />entendu, sur des deux-roues Blanche Hermine. Pour prouver la qualit&eacute; de fabrication de ses cycles, la marque participe<br />aux c&eacute;l&egrave;bres Trials Cyclistes de l&rsquo;Auto, et durant quatre ann&eacute;es cons&eacute;cutives, remporte le palmar&egrave;s, devenant ainsi la premi&egrave;re marque<br />nationale pour sa fiabilit&eacute;.<br />Le prix le plus prestigieux qu&rsquo;il remporta fut obtenu en 1923 au Grand Palais des Champs-&Eacute;lys&eacute;es lors de la 18e exposition internationale<br />de l&rsquo;auto mobile, du cycle et des sports. La marque se maintiendra jusqu'en 1953 , en produisant &eacute;galement des cyclomoteurs de 1950 &agrave; 1953.Pierre M&ecirc;mes d&eacute;c&eacute;dera en 1957 &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 80 ans.</em></p>
<p><em>1924,&nbsp;exposition au salon de Paris, ou sont expos&eacute;s&nbsp;des&nbsp;v&eacute;los et une moto qui sera produite 2 ann&eacute;es de suite.</em></p>
<p><em>1924,&nbsp;exposition au salon de Paris, ou sont expos&eacute;s&nbsp;des&nbsp;v&eacute;los et une moto qui sera produite 2 ann&eacute;es de suite.</em></p>
<p>[[Image:Salon_de_Paris_1924.jpg|thumb|center|<span class="comment">(Salon de Paris 1924)</span>]]</p>
<p>[[Image:Salon_de_Paris_1924.jpg|thumb|center|<span class="comment">(Salon de Paris 1924)</span>]]</p>

Version du 14 juillet 2010 à 04:34

Les Cycles Blanche-Hermine

Cycles, Cyclomoteurs, Motos

Ets. P. MÊMES & Fils, Sainte-Hermine, Vendée, 1900 - 1953

 

(plaque de cadre Blanche-Hermine


Pierre Mêmes naît le 10 février 1877 à Callen dans les Landes, soit deux ans avant l’invention de la première bicyclette équipée
d’un système de transmission par chaîne… Durant cinquante ans, Pierre va créer des vélocypèdes dans son atelier herminois, la
Blanche Hermine. Après de bonnes études primaires et son certificat d’études obtenu, il se destine à devenir apprenti forgeron. Mais
fasciné par les fameuses bicyclettes, dont on parle tant, Pierre va s’empresser d’aller voir de plus près, un grand bi, stationné devant
la forge. Il veut lui aussi sa bicyclette mais comme il n’a pas les moyens d’en acheter une, il se décide à la fabriquer.
Dès sa majorité et son apprentissage terminé, il monte à Paris. Sur le chemin, il fait halte dans le bourg de Sainte-Hermine,
sur son propre vélo. Il s’y arrête pour gagner quelque argent à l’atelier de mécanique de Paul-Armand Bouhier. Ses capacités le font
embaucher mais pour trop peu de temps, selon les désirs de son employeur et de sa fille, la jeune Armande.
Pierre repart mais il promet de revenir un jour… Il arrive dans la Capitale à la fin de l’année 1895, et réussit à travailler en tant que contremaître aux célèbres usines Rochet. Après ses trois années de service militaire, Pierre Mêmes n’aspire plus qu’à retrouver le calme et sa passion, la bicyclette. Il regagne Sainte-Hermine et Armande, qu’il épousera en 1902.
Fort de son expérience, il crée un nouveau vélo et dépose un brevet homologué. Sa propre marque est lancée, la Blanche Hermine, produite dans l’atelier d’Armand Bouhier. Il devient ainsi le premier constructeur de bicyclettes en Vendée.
Il fonde alors beaucoup d’espoir sur les premiers succès des coureurs cyclistes, sur des vélos de sa marque.
En 1924, il devient le premier directeur sportif vendéen qui engage, sur le Tour de France, sa première équipe, courant, bien
entendu, sur des deux-roues Blanche Hermine. Pour prouver la qualité de fabrication de ses cycles, la marque participe
aux célèbres Trials Cyclistes de l’Auto, et durant quatre années consécutives, remporte le palmarès, devenant ainsi la première marque
nationale pour sa fiabilité.
Le prix le plus prestigieux qu’il remporta fut obtenu en 1923 au Grand Palais des Champs-Élysées lors de la 18e exposition internationale
de l’auto mobile, du cycle et des sports. La marque se maintiendra jusqu'en 1953 , en produisant également des cyclomoteurs de 1950 à 1953.Pierre Mêmes décédera en 1957 à l’âge de 80 ans.

1924, exposition au salon de Paris, ou sont exposés des vélos et une moto qui sera produite 2 années de suite.

(Salon de Paris 1924)

 

(Pédalier Blanche-Hermine)

 

par Fab 14 avril 2010 à 22:16 (UTC)