Monet et Goyon - Cycles - Motocyclettes

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Monet et Goyon - Cycles - Motocyclettes

En 1902 Cyrille Monet ouvre un commerce de cycles à Mâcon. Il a 2 filles Juliette et Henriette et 2 garçons Joseph et Marcel.
En 1907, Juliette Monet épouse Philippe Lagoutte, mécanicien à Crèches.
Vers 1910 Joseph Monet et son copain Maurice Boullay réalise des avions et moteurs rotatifs.
En 1913, Joseph Monet s’associe avec son beau-frère et fonde la société : Monet & Lagoutte, spécialisée dans la construction de Vélocimanes (voiturettes de mutilés à propulsion par les mains.)
La guerre anéantit ces projets ! M. Boullay est tué en 1914 et Ph. Lagoutte en 1916.
J. Monet se retrouve seul ! C’est alors qu’il rencontre Adrien Goyon, l’héritier d’une riche famille mâconnaise, dont le fils André se destine à diriger l'usine.
Le 2 avril 1917, ils créent la société Monet & Goyon. La guerre fait un grand nombre de mutilés, cela permet à Monet & Goyon d’intensifier sa production de Vélocimanes.
Ensuite les modèles se diversifient. Des roues-motrices, vélo-fauteuils, moto-légères, voiturettes motorisées et scooters (Vélautos) voient le jour.
André Goyon, ses études terminées, arrive à l’usine. Avec J. Monet, il étudie une nouvelle machine (Type Z-2HP), dotée d'un moteur Villiers anglais de 147 cm3. Présentée au salon de 1922, elle fait sensation. L’année suivante elle est entourée d’une grande sœur de 250 cm3.
Malheureusement, en 1924, André Goyon est emporté par une pneumonie.
Par contre, l’usine tourne à plein, les motos se vendent bien. Pour faire face à ce surcroît de production, une usine est construite en 1925 et 1926.
En 1926, la gamme de motos est étendue aux 4 temps 350 cm3 à moteurs MAG suisses.
Depuis quelques années, l'écurie de course glane de très nombreux succès.
1926 voit l’apogée avec un chiffre record de 10 000 machines vendues, elle voit aussi le début de la chute ! Joseph Monet meurt de la tuberculose. Son frère Marcel le remplace, mais il n’a pas les compétences nécessaires. A l’automne les ventes chutent de façon dramatique.
En 1927 la gamme est étendue aux 500.
En 1928 les machines sont une nouvelle fois améliorées avec l’adjonction d’un réservoir en selle.
En 1929, Monet & Goyon rachète Koehler-Escoffier. Cette marque lyonnaise, créée en 1912 a toujours fabriqué des machines sportives et de course.
Au salon 1930, de nouvelles machines sont présentées. La MG 35 qui dispose d'un bloc-moteur porte tous les espoirs. Elle est attrayante, mais pas au point ! Les clients mécontents quittent la marque.
En 1932 les choses s’améliorent avec la mise sur le marché des B. M. A. (bicyclettes à moteur auxiliaire.) Ces petites cylindrées (100 cm3) sont plus abordables et se vendent plus facilement que les grosses motos.
Au salon de 1933, la grande nouveauté est la série L. Ces motos sont modernes et plaisent beaucoup. Le succès est au rendez-vous ! Pour la saison 1935 elles sont entourées par des 500 cm3.
Au mois de juin 1936, comme dans de très nombreuses entreprises françaises, la grève éclate à l’usine.
En 1938, Marcel Monet décède d’une congestion.
Septembre 1939 c’est encore la guerre !
En 1940, Adrien Goyon, 82 ans laisse sa place de directeur général. Durant cette période, l’activité est ralentie.
La guerre terminée, les modèles de 1939 sont remis en fabrication. Un moteur auxiliaire de 34 cm3, le Motorox est commercialisé. Au salon de 1947, 3 motos sont présentées, dont une à moteur Villiers (future S6V), qui sera retenue, mais la vente ne débute qu’en janvier 1950.
La fabrication de vélomoteurs 100 cm3 (S3G) est poursuivie. Parallèlement, l’usine fabrique des moteurs Villiers sous Licence.
Le petit vélomoteur S6V plait beaucoup et se vend bien. En 1951 il continue sa percée et une 200 cm3 est étudiée, future M2V.
Au mois de janvier 1953, Adrien Goyon, dernier fondateur de la marque disparaît à 95 ans.
Pour faire face à la déferlante des scooters, Monet-Goyon sort en 1953 un modèle à grandes roues, "la Starlett". Elle est bien accueillie. Malheureusement, encore une fois, la commercialisation tarde et la qualité n’est pas au rendez-vous !
En 1954 les problèmes sérieux commencent. Le dépôt de bilan est évité, mais 99 employés sont licenciés.
Une nouvelle moto Le "Pullman" est proposée pour l’année 1956.
Le 26 octobre 1956, l’entreprise est en cessation de paiement.
En 1957, UNIMECA, société de gestion prend le relais. Pour se diversifier elle fait de la sous traitance pour Citroën, Berliet, Paris-Rhône.
La vente de motos est insignifiante, pourtant un nouveau modèle : "La Dolina" est mis sur le marché.
En 1958, un contrat est signé avec Motostandard, afin de produire des motoculteurs. Cela redonne un coup de fouet à la vieille entreprise mâconnaise.
 

par Fab 23 mai 2010 à 20:26 (UTC)